Au siècle dernier
Dans les années 1910, une petite tourelle surmontait la façade de l'arsenal Sainte-Barbe, en lieu et place du nid de cigogne. A droite, sur la façade, le balcon a lui aussi disparu.
Un réaménagement de la place de la Victoire, des travaux de voirie rue des Clefs ou du 17-Novembre : la ville est en perpétuelle évolution. Au début du XXe siècle, cette partie de la ville présentait encore un autre visage.
Tags
Edition de Sélestat / Centre-Alsace
Le quartier de la place Sainte-Barbe (renommée place de la Victoire après la Première Guerre mondiale) a ses permanences. « Le quartier commerçant par excellence », considère Raymond Muller, le président de la Société des Amis de la bibliothèque humaniste. Et de ce côté-là, effectivement, rien n'a changé.
Pommes de terre et petit Paris
Le pignon crénelé de l'arsenal a toutefois vu se succéder diverses enseignes et architectures. Symbole de toute une époque, le Louvre alsacien de la famille Sturmann fourmillait de produits de toute sorte : articles de mode, malles, poussettes... Un vrai bazar de centre-ville à l'extérieur bavarois. Son nom voulait rappeler le prestige et le côté chic de la capitale française. D'autres commerçants usaient de cette référence, comme la droguerie et parfumerie Parisiena qui était installée rue Sainte-Barbe à l'emplacement actuel de la librairie Pleine Page, ou l'épicerie Habrer, dite épicerie parisienne autrefois présente rue du 17-Novembre (anciennement rue du Sapin). Avant d'être baptisée Barbaraplatz, ce carrefour urbain était connu sous le nom de marché aux pommes de terre ( Ardepfelmarkt ).
Le magasin de chaussure Schoepf, la brasserie le Central et les deux boucheries (sous d'anciens propriétaires) comptent parmi les commerces les plus anciens de la place.
En 1901, un double escalier est construit devant la façade principale du caveau Sainte-Barbe, et le premier étage, situé au-dessus du dépôt d'incendie, est aménagé en salle des fêtes.
C'est en 1984, sous le mandat de maire François Kretz, que cette zone devient entièrement piétonne. Deux ans plus tard, la rue Sainte-Barbe gagne sept places de stationnement le long de l'arsenal. Sainte-Barbe vient de perdre ses arbres, sa petite bande de gazon et sa clôture. Le balcon sur la façade sud, n'existe plus non plus. « On l'a complètement oublié », reconnaît Jean-Marc Husser, président de l'association Mémoires de Sélestat.
Aujourd'hui, la place de la Victoire va ajouter une nouvelle page à son histoire en bénéficiant d'une cure de jouvence.
Dans les années 1910, une petite tourelle surmontait la façade de l'arsenal Sainte-Barbe, en lieu et place du nid de cigogne. A droite, sur la façade, le balcon a lui aussi disparu.
Un réaménagement de la place de la Victoire, des travaux de voirie rue des Clefs ou du 17-Novembre : la ville est en perpétuelle évolution. Au début du XXe siècle, cette partie de la ville présentait encore un autre visage.
Tags
Edition de Sélestat / Centre-Alsace
Le quartier de la place Sainte-Barbe (renommée place de la Victoire après la Première Guerre mondiale) a ses permanences. « Le quartier commerçant par excellence », considère Raymond Muller, le président de la Société des Amis de la bibliothèque humaniste. Et de ce côté-là, effectivement, rien n'a changé.
Pommes de terre et petit Paris
Le pignon crénelé de l'arsenal a toutefois vu se succéder diverses enseignes et architectures. Symbole de toute une époque, le Louvre alsacien de la famille Sturmann fourmillait de produits de toute sorte : articles de mode, malles, poussettes... Un vrai bazar de centre-ville à l'extérieur bavarois. Son nom voulait rappeler le prestige et le côté chic de la capitale française. D'autres commerçants usaient de cette référence, comme la droguerie et parfumerie Parisiena qui était installée rue Sainte-Barbe à l'emplacement actuel de la librairie Pleine Page, ou l'épicerie Habrer, dite épicerie parisienne autrefois présente rue du 17-Novembre (anciennement rue du Sapin). Avant d'être baptisée Barbaraplatz, ce carrefour urbain était connu sous le nom de marché aux pommes de terre ( Ardepfelmarkt ).
Le magasin de chaussure Schoepf, la brasserie le Central et les deux boucheries (sous d'anciens propriétaires) comptent parmi les commerces les plus anciens de la place.
En 1901, un double escalier est construit devant la façade principale du caveau Sainte-Barbe, et le premier étage, situé au-dessus du dépôt d'incendie, est aménagé en salle des fêtes.
C'est en 1984, sous le mandat de maire François Kretz, que cette zone devient entièrement piétonne. Deux ans plus tard, la rue Sainte-Barbe gagne sept places de stationnement le long de l'arsenal. Sainte-Barbe vient de perdre ses arbres, sa petite bande de gazon et sa clôture. Le balcon sur la façade sud, n'existe plus non plus. « On l'a complètement oublié », reconnaît Jean-Marc Husser, président de l'association Mémoires de Sélestat.
Aujourd'hui, la place de la Victoire va ajouter une nouvelle page à son histoire en bénéficiant d'une cure de jouvence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire