jeudi 21 janvier 2016

Corso Barbecue à l'ombre des végétaux de carton

Corso Barbecue à l'ombre des végétaux de carton

Manger sa saucisse sous l'œil presque inquisiteur du bouquetin qui surveille jalousement son edelweiss. Ou déguster sa côtelette à l'ombre des cactus surmontés de sombreros mexicains. L'ambiance était surréaliste mardi soir, autour des tables dominées par les colosses de carton. Les ateliers municipaux, qui sont depuis quelques semaines la tanière des géants du Corso

L'Ikebana est un art floral millénaire

L'Ikebana est un art floral millénaire extrêmement répandu au Japon. Il donne lieu à des cérémonies très ritualisées. Dans la présentation traditionnelle, les arrangements floraux sont toujours accompagnés d'une œuvre de calligraphie ou d'un tableau à l'encre de Chine. Les arrangements du maître et de ses disciples passés maîtres sont présentés sous cette forme à l'expositio

À fleur de Corso

Le caveau Sainte-Barbe à Sélestat accueille jusqu'au 9 août l'exposition rétrospective « À fleur de Corso » qui comprend un volet d'Ikebana, cet art floral japonais. Le maître Kikuto Sakagawa ainsi que d'autres maîtres Ikebana qui ont été ses disciples y exposent leurs arrangements floraux. Ceux-ci sont présentés comme le veut la tradition japonaise

Un Corso très florissant

Un Corso très florissant 


Les chars fleuris défileront samedi de jour (à 18 h), puis de nuit (à 22 h). Archives Hervé Kielwasser



500 000 dahlias fleuriront les chars qui défileront samedi à Sélestat, accompagnés de plus de 500 musiciens et danseurs.

Le Corso fleuri fête cet été ses 80 ans. En plus des traditionnels défilés de jour et de nuit, animations et concerts qui se dérouleront tout au long du week-end des 8 et 9 août, la fête phare de l'été sélestadien promet de nombreuses surprises.

La fête a pour origines les cortèges fleuris organisés par l'association des jardins ouvriers en 1927 et 1928. Ces manifestations ont inspiré au Dr Bronner, alors maire de la cité, l'idée du Corso fleuri dont on fête cet été le 80 e anniversaire.

Les défilés des imposants chars parés de Dahlias, la fleur devenue l'emblème de Sélestat, émerveillent depuis toutes ces années les visiteurs. Cet été, douze chars sur le thème du langage des fleurs défileront dans la ville le samedi à 18 h et à 22 h. Des ensembles musicaux, compagnies et troupes exubérantes accompagneront le cortège. Conçus par l'artiste Éric Ball et confectionnés dans les ateliers de la Ville, les chars seront, comme le veut la tradition, décorés par les associations sélestadiennes.
Exposition rétrospective

Une exposition rétrospective intitulée « À fleur de Corso » fera voyager les curieux dans l'histoire de cette aventure fleurie pour découvrir à quel point le Corso a évolué au fil des éditions.

L'ikebana, art floral de la tradition japonaise, s'invite également au Corso. Les démonstrations permettront de découvrir « la voie des fleurs », philosophie qui entoure cet art des arrangements floraux.

La place du Dr Kubler sera entièrement consacrée aux animations conçues pour les plus jeunes, qui devraient également être ravis de monter sur les manèges colorés de la fête foraine du quai de l'Ill.

La journée de samedi sera ponctuée d'un grand feu d'artifice à minuit autour du lac de Canotage et d'un concert d'Elmer Food Beat, groupe de rock humoristique. Au cours de la soirée, les talentueux Buttshakers feront également vibrer Sélestat au son de leur « rythm'n'blues cuivré et électrisé ». De nombreuses autres animations se dérouleront dans toute la ville.
Laura Vuillequez

Y ALLER Sélestat. Exposition au Caveau Sainte-Barbe samedi de 10 h à 12 h et 14 h à 22 h. Démonstrations d'ikebana de 15 h à 16 h. Exposition des chars dimanche, Neja Waj, place du Marché Vert, place de la Victoire, place d'Armes, place du Dr Kubler

Piétiner des oignons pour la tradition

Piétiner» des oignons pour la tradition

Comme de coutume, une semaine avant le Corso fleuri, les Zewwelatreppler vont accueillir ce soir en leur confrérie quatre nouveaux membres.

Dans la vie de tous les jours, rien ne différencie un Zewwelatreppler du Sélestadien lambda. Ce n'est que lorsque viennent les beaux jours que l'on peut voir ces défenseurs des traditions maraîchères revêtir leur habit de cérémonie. Guy Ritter, chancelier - autrement dit secrétaire - de la confrérie depuis 2002, détaille ce costume : « Le chapeau de paille typique du jardinier, le tablier des maraîchers et un oignon en bois tourné. »
Si, pour tous les Treppler, l'oignon est le même, c'est la couleur du cordon qui fait la différence entre le simple confrère et le grand maître. « Le confrère " de base " a un ruban vert. Les membres du grand conseil portent un ruban bleu. » Sont au grand conseil le conservateur, le questeur, le chancelier, les deux prévôts, « qui seront appelés à être grand maître », et le grand maître. Mais, à la différence des autres membres du grand conseil, le grand maître, à l'instar du grand Schtroumpf, est en rouge. Le grand maître est élu pour une durée de deux ans. Désigné par ses pairs l'an dernier, Jean-Pierre Gerber ne cédera son ruban que l'année prochaine. Il portera alors son oignon au bout d'un ruban jaune, comme tous les anciens grands maîtres.
« Il y a une rotation dans la confrérie. Actuellement, le grand maître représente les commerçants. Après, ce sera au tour des maraîchers avec Dominique Bauer. La logique voudrait que le grand maître soit un représentant de la ville. Mais, comme Jean-Pierre Gerber avait été malade au moment de devenir grand maître, Guy Meyer avait été grand maître deux ans à sa place. »

Les hérauts des traditions sélestadiennes

Les Zewwelatreppler sont les hérauts des traditions sélestadiennes. Et en tout premier lieu, celles qui concernent le monde maraîcher en général, et la culture de l'oignon en particulier. Tradition, d'ailleurs, à l'origine même du nom de Zewwelatreppler : les piétineurs d'oignons. « Sélestat était connu surtout pour ses petits oignons de replant. A l'époque, pour que le vent n'emporte pas les graines, le maraîcher les tassait avec des planches rivetées sous leurs sabots. »
Reste de ce geste ancestral une sorte de pas de bourrée qu'effectue tout nouveau confrère lors de son intronisation. Comme chaque année depuis 1964, les nouveaux sont quatre : pour les commerçants Sophie Strauss, des Confections Vauban ; pour la ville Jean-Pierre Haas, adjoint aux finances ; pour les maraîchers Fabien Digel ; et au grand conseil Jean-Paul Settel.
Cette intronisation est également l'occasion pour les Zewwelatreppler de défiler en ville, à partir de leur stèle, place De-Lattre-de-Tassigny, pour remonter la rue de la Grande-Boucherie, bifurquer sur la rue des Chevaliers et arriver sur le Newa Waj, jusqu'au square Ehm. Alors retentira dans Sélestat le chant des Zewwelatreppler, « L'hymen à l'oignon », qui, dit-on, fait pleurer les plus sensibles.

J.-F. T.


Pour devenir Zewwelatreppler, le confrère doit passer quelques épreuves physiques dont le redouté piétinement d'oignons. (Photo archives DNA - Franck Delhomme)

Corso fleuri / Exposition d'ikebana Les maîtres Asami Nakamura et Kikuto Sakagawa posent devant une peinture japonaise représentant des dahlias.

Corso fleuri / Exposition d'ikebana Les maîtres Asami Nakamura et Kikuto Sakagawa posent devant une peinture japonaise représentant des dahlias. 



Redonner vie aux fleurs
Le thème du Corso fleuri 2009 s'intitule « Le langage des fleurs ». L'occasion pour tous de découvrir au caveau Sainte-Barbe l'ikebana, un art floral japonais pratiqué par le maître Sakagawa.

Un jour, lassé de vivre dans son Japon natal, étroit territoire insulaire et sans perspectives d'avenir dans un système rigide où les artistes évoluent difficilement, Kikuto Sakagawa s'est envolé pour l'Europe. Trente-trois ans plus tard, il y est toujours. Il a fondé sa propre école d'ikebana, Kaden Ryu, et a formé plusieurs centaines d'élèves en Allemagne, en France et en Suisse.
Le terme ikebana, formé de « ike », vivre en japonais, et de « bana », fleur, signifie « Donner vie aux fleurs ». L'ikebana n'est pas un simple art floral, c'est aussi une philosophie de vie. « Je trouve de la joie et de l'apaisement à travers les fleurs. Et les fleurs sont épanouies seulement si l'artiste est épanoui », explique le maître Sakagawa.
Créer une oeuvre d'ikebana est toute une cérémonie. Pendant une vingtaine de minutes, le créateur ne peut pas relâcher son attention sous peine d'oublier des ustensiles ou de casser des tiges. Pour l'école Kaden Ryu, il s'agit de redonner la vie aux plantes. Restés attachés aux origines, ses membres ne se servent que d'éléments vivants, c'est-à-dire de branches, fleurs ou plantes, alors que certaines écoles d'ikebana utilisent aussi des pierres et du plastique.
Comment redonner vie aux fleurs ? D'abord, il faut étudier les caractéristiques de la plante choisie. Le maître prend l'exemple du dahlia : c'est une fleur à la tige droite, comme une petite princesse, un peu snob, un peu hautaine. D'ailleurs, « Joséphine, l'épouse de Napoléon, en cultivait beaucoup dans son jardin ». Une fois que le maître a compris le caractère de la plante, il cherche à la sublimer à travers son travail d'artiste. Au final, l'arrangement floral est une combinaison touchante de vide et des éléments vivants, ces derniers se retrouvant « comme dans leur milieu naturel ».

Un art pratiqué par les samouraïs pour s'ôter toute pensée gênante avant le combat

A l'instar de la plupart des arts traditionnels, l'ikebana suscite un enthousiasme limité auprès de la jeunesse. « C'est comme pour la religion en Europe », précise le maître Sakagawa, « les jeunes ne veulent plus être bonnes soeurs ou curés ». Les origines de l'ikebana sont à trouver dans l'introduction du bouddhisme au Japon au Ve siècle. Des fleurs étaient alors données comme offrandes aux dieux dans les temples. Plus tard, sous l'ère Edo, l'ikebana était pratiqué par les guerriers samouraïs pour s'ôter toute pensée gênante avant le combat.
Avec la chute de l'ère Edo et de son système clanique en 1868, l'ikebana s'est démocratisé et popularisé. De nos jours, plus de 95% des artistes sont des femmes. Et le livre de maître Sakagawa publié en français a eu un franc succès : réédité à plusieurs reprises, il a même fait l'objet d'une lettre de l'ancien président de la République, Jacques Chirac.
Aux côtés d'une quarantaine d'oeuvres d'ikebana, des peintures à l'encre appelées sumi-e et des calligraphies sont exposées au caveau Sainte-Barbe. Pour faire découvrir la culture japonaise, le maître Kikuto Sakagawa et le maître Asami Nakamura, jeune française de trente ans, proposent des cérémonies de thé et d'ikebana pendant les week-ends. Toute la semaine, il y a aussi des ateliers de calligraphie et d'ikebana.

Julie Olivier
Au caveau Sainte-Barbe. Cérémonies de thé et démonstrations d'ikebana les 1, 2, 8 et 9 août à 15 h et à 16 h, entrée libre. Ateliers d'ikebana les 1, 4, 6, 7 août de 16 h à 18 h. Ateliers de calligraphie le 2 août de 16 h à 18 h, les 4 et 6 août de 14 h à 16 h, et spécialement pour les enfants le 5 août de 16 h à 18 h. Inscriptions aux ateliers en téléphonant à Asami au 06 81 53 09 35. Participation de 15 € demandée pour la fourniture du matériel. Les participants emporteront leurs réalisations.
Édition du Sam 1 août 2009

Le Corso fleuri se présente à Europa-Park

Le Corso fleuri se présente à Europa-Park

Le Corso fleuri se présente à Europa-Park

Comme chaque année, un char construit pour les cortèges du Corso fleuri de Sélestat a été présenté au parc d'attractions allemand de Rust.
Samedi prochain, le corso fleuri de Sélestat célèbrera son 80e anniversaire avec pour thème le « Langage des Fleurs ». En avant-première, les visiteurs d'Europa-Park ont pu découvrir le char de l'Edelweiss. Elus, membres de l'office de la culture, jardiniers et agents se sont mis activement à la tâche : certains à la préparation des dahlias, d'autres au collage des fleurs. Tout au long de la journée, le public, nombreux, a été accueilli sur le stand pour découvrir ou redécouvrir le Corso fleuri et participer à un jeu-concours. Le char, décoré de dahlias, a aussi pris part à la parade regroupant bon nombre d'artistes du parc. Petits et grands ont ainsi pu admirer l'edelweiss et son bouquetin en mouvement puis profiter de sa présence statique pour immortaliser leur famille devant cette oeuvre florale éphémère.
Dans le cadre des deux cortèges du Corso, l'Edelweiss sera précédé par des artistes du parc allemand « tout en fleurs ». La mascotte Euromaus sera bien évidemment du voyage et Europa-Park proposera à nouveau un stand d'animations place Vanolles durant tout le week-end.

Samedi 8 août. Cortège de jour à 18 h et cortège de nuit à 22 h ; feu d'artifice à minuit tiré du lac de canotage ; concert d'Elmer Food Beat à minuit au square Ehm - Renseignements au 03.88.58.85.75
Édition du Dim 2 août 2009

80 ans de manèges

80 ans de manèges

80 ans de manèges
Pas de Corso à Sélestat sans fête foraine. Cela fait 80 ans que cela dure, comme l'a rappelé hier le maire Marcel Bauer, lors de l'inauguration de la kilbe.

Le King Monster est un manège qui porte bien son nom. Au centre, une pieuvre déploie ses tentacules au bout desquels sont fixées quatre nacelles qui tournent autour de leur axe. Évidemment, ça bouge dans tous les sens. « C'est rafraichissant », déclare le maire Marcel Bauer qui descend de cette machine infernale.
Quelques secondes plus tard, il est compressé devant le Brasil par une foule compacte. C'est la traditionnelle distribution de tickets. « Avant, il y avait le tour du maire. Mais c'était dangereux parce que tout le monde se précipitait en même temps sur les manèges. Alors, je distribue des tickets à chaque manège. Comme ça je suis le seul à prendre des risques. Et puis je me fais des amis et des ennemis... »
Outre des manèges à sensation, il y a des carrousels, des jeux de force, d'adresse, de hasard et autres confiseries parmi la vingtaine de stands présents. Il faut qu'il y en ait pour tous. C'est la tradition qui veut ça. « Je ne peux pas imaginer un Corso sans manèges », déclare encore le maire. Une parole qui touchent les forains, notamment Simone Messier, présidente du syndicat national des industriels forains dont le grand-père, Alfred, était présent il y a 80 ans lors du premier Corso. Depuis, les manèges n'ont pas arrêté de tourner. Et cela durera jusqu'au 16 août prochain.

Longue vie à la dame aux dahlias !

Longue vie à la dame aux dahlias !


Pour fêter le quatre-vingtième anniversaire du Corso fleuri de Sélestat, l'office de la culture met en place une exposition rétrospective au caveau Sainte-Barbe. L'occasion de revenir sur l'histoire de la fête aux 500 000 dahlias.

« Le Corso fleuri ? Il n'a pas pris une ride ! » prévient René Fuchs, membre de l'association Mémoires de Sélestat. Cette grande dame s'apprête à souffler quatre-vingt bougies ce samedi 8 août sans avoir rien perdu de sa fraîcheur.

L'événement attire jusqu'à 100 000 spectateurs

Bouton de fleur, la demoiselle est née en 1929 sur l'initiative du maire de l'époque, le docteur Auguste Bronner. Ce dernier avait décidé de faire passer les cortèges fleuris du congrès des jardins ouvriers sous l'égide de la municipalité.
De jeune fille en fleur, la dame a vite pris de la vigueur. Les groupes défilent d'abord avec des charrettes poussées par des enfants et des calèches tirées par des chevaux. Les chars en carton, puis en bois, en métal prennent le relais.
Un brin nostalgique, René Fuchs se souvient des préparatifs de la fête aux 500 000 dahlias : « J'avais cinq, six, huit ans. On mettait les clous dans les fleurs, et on les passait aux parents qui les clouaient sur les chars. »
L'événement attire jusqu'à 100 000 spectateurs. Durant ces années fastes, seuls les Sélestadiens du centre-ville ont le privilège de ne pas payer pour assister au Corso. Et donc, les plus jeunes sont prêts à tout pour assister à cette grande fête à moindre frais. Jean-Marc Husser, président de Mémoires de Sélestat, se rappelle qu'une fois il avait « réussi à se faufiler par le jardin de la voisine, à contourner les barrières pour être au-devant sans payer... » Les deux gamins d'alors admirent la décoration des chars gardée secrète jusqu'au défilé, font la queue pour pénétrer dans la caravane foraine de la grosse Bertha et s'enflamment devant les catcheurs venus défier les Sélestadiens sur le ring. « C'était notre fête ! »
A la fleur de l'âge, la belle dame a pris ses habitudes : tous les ans depuis 1954, un nouveau thème est choisi par le maire. Du conte de fées, la dame a visité l'univers de Walt Disney, le château du Haut-Koenisgbourg et même Tintin au pays des dahlias.

Pour renouveler la fête,
les idées
ne manquent pas

Devenue célèbre, il lui faut suivre l'air du temps : les chars sont ornés de fils lumineux pour les cortèges du soir, les fleurs collées au lieu d'être clouées et les dahlias importés de Hollande.
L'âge n'y changeant rien, le parfum de la dame continue à susciter l'émotion, parfois jusqu'à Paris, comme avec la joyeuse alsacienne dénudée de Tomi Ungerer sur l'affiche du Corso de 1990.
Les années passant, certains diront que la belle dame s'est fanée. Les circuits de karting ont disparu et « seulement » 30 000 spectateurs sont venus en 2008. Cela ne signifie pas pour autant que la fête des dahlias est bonne à jeter aux orties !
Le Corso doit faire face à la prolifération des événements estivaux dans le reste de l'Alsace. Selon Philippe Rauel de l'office de la culture, « l'Alsace est aujourd'hui une des régions les plus denses en activités et en animations ».
Pour renouveler la fête, les idées ne manquent pas. Deux concerts sont organisés cette année, celui du groupe rock Elmer Food Beat et celui des Buttshakers. Les groupes folkloriques sont également soigneusement choisis, comme les Gilles de Montigny en Belgique qui portent une coiffe en forme de dahlia pompon.
En hommage aux quatre-vingt ans de la dame aux dahlias, une exposition "clin d'œil" lui est consacrée, composée d'affiches, de programmes, de photos et d'objets pour réveiller les souvenirs ou faire découvrir les succès du corso fleuri.

Exposition des Maraîchers

La Famille Schenck au travail plantation des oignons

Ouverture exposition des tracteurs

Défilé d'une trentaine de tracteurs dans Les Rues De SELESTAT
, les amateurs de mécanique ont pu admirer l'ensemble des engins agricoles réunis aux Tanzmatten, hier. Pour sa troisième édition..En Ouverture MARCEL BAUER Maire de SELESTAT

L'entrée à Sélestat

L'entrée à Sélestat

L'entrée à Sélestat
Il y a 80 ans, le 29e bataillon de chasseurs à pied prend sa garnison à Sélestat. Les 625 hommes composant ce régiment seront stationnés jusqu'au 30 mars 1933 à la caserne Schweisguth. Patrice Durr, historien, relate avec moults détails l'ambiance particulière de cette journée.

Le départ du 3e groupe de chasseurs cyclistes du commandant Rouyer est prévu le lundi 29 avril 1929. Il doit partir de Sélestat pour Lunéville, où il sera rattaché à une division de cavalerie. Les cérémonies d'adieu se déroulent le dimanche 28 avril 1929 l'après-midi. Ce même jour, le 29e bataillon de chasseurs quitte sa ville de garnison de Haguenau, effectuant le trajet Haguenau-Sélestat en quatre jours de marche, cantonnant la nuit successivement à Vendenheim, Entzheim et Epfig.
A Sélestat, on a sorti les drapeaux. Le jeudi 2 mai, le bataillon arrive peu avant 10 h au pont du Giessen, où les commandants Rouyer, Baud et Knecht, le capitaine de gendarmerie Fidelaire, le président Ziegler de l'harmonie chorale, les officiers de réserve de la ville et les officiers du recrutement lui font un premier accueil.

Les troupes sont régalées
de vins de Bourgogne

Les soldats campent des deux côtés du pont. Vers 11 h, le camion du commerce de vins en gros Guy livre le pot de bienvenue. Les troupes sont régalées de Bourgogne rouge, les sous-officiers de Bourgogne blanc et les officiers de Bordeaux blanc, tout cela accompagné de pain et saucisses.
A 13 h, le bataillon se met en route et se rend tout d'abord au cimetière. Le commandant du bataillon Chanal se rend au monument aux morts de la guerre 1914-18 et présente, au nom de la nouvelle garnison, ses salutations aux fils de Sélestat tombés pour la patrie.
Puis, le bataillon se rend à la porte de Strasbourg, devant la plaque commémorative en l'honneur du commandant Schweisguth, le vaillant défenseur de Sélestat en 1814, où attendent les officiels et les associations patriotiques. Le député et sous-secrétaire d'État au ministère du Travail, de l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance sociales, le docteur Oberkirch, s'incline devant le fanion du bataillon et passe en revue les troupes, accompagné du sous-préfet Paul Bastier. Il souhaite ensuite la bienvenue au bataillon. Il rappelle le courage avec lequel le 29e s'est battu pendant la guerre et a ainsi contribué à libérer l'Alsace et la Lorraine.

Un défilé parcourt les rues pavoisées et se rend au quartier Schweisguth

Ensuite a lieu l'entrée dans la ville devant les jeunes écoliers. La fanfare du 29e, le bataillon, les sapeurs-pompiers également avec leur fanfare et les nombreuses personnalités se rendent à la place d'Armes. De là, un défilé composé d'un détachement de la gendarmerie, d'un détachement de cyclistes et ensuite de toutes les compagnies de chasseurs suivies des mitrailleuses, parcourt les rues pavoisées et se rend au quartier Schweisguth par l'avenue de la Liberté et la rue Renouvier. Pendant que la troupe entre dans sa nouvelle garnison, la musique municipale donne un concert place d'Armes.
Le commandant Chanal remercie pour l'accueil cordial fait au bataillon. Il assure que celui-ci se fera un devoir d'honneur de toujours entretenir les meilleures relations avec la population qui a fourni à la France, du temps de l'annexion, une légion de si vaillants soldats. Le troisième orateur, le général d'Armau de Pouydraguin, salue la nouvelle troupe à laquelle, comme le commandant Knecht, il avait lui-même appartenu comme jeune officier.
Durant le vin d'honneur dans la salle du conseil municipal, l'occasion est donnée aux invités de faire plus ample connaissance avec les officiers parmi lesquels on retrouve le capitaine Lignereux, qui avait déjà servi comme lieutenant au 31e bataillon de chasseurs, en garnison à Sélestat d'août 1919 à 1923.

Patrice Durr
Édition du Sam 2 mai 2009

Enfant de Dorlisheim

Enfant de Dorlisheim



François Charles Schweisguth est né à Dorlisheim le 19 juillet 1769. Il décède à Mulhouse le 10 mars 1847. Le 1er août 1789, à 20 ans, il s'engage dans la garde nationale où il est élu sous-lieutenant. Le 4 octobre 1791, l'officier devient lieutenant au 2e bataillon des volontaires nationaux du Bas-Rhin. Le 20 mars 1792, la guerre est déclarée à l'Autriche et à la Prusse. Le 19 septembre 1813, Schweisguth devient commandant de la place d'armes de Sélestat. La place de Sélestat est investie moins de trois mois après l'arrivée à Sélestat du nouveau commandant le 5 janvier 1814. Son adversaire, le général comte Von Pappenheim, fait bombarder la ville sans sommation dans la nuit du 29 au 30 janvier. Pas moins de 60 bombes, 240 obus et 120 boulets tombent sur la ville. Près de 22 maisons flambent. Schweisguth et Von Pappenheim entretiendront un courrier courtois et parfois teinté d'un humour très XVIIIe. Au travers de ces lignes, le défenseur de la ville de Sélestat ne cédera pourtant point sur sa fermeté.

Exposition au lycée

Exposition au lycée


L'association « Mémoires de Sélestat » et la Bibliothèque humaniste présentent une exposition sur l'histoire de la caserne Schweisguth au lycée du 21 au 28 mars.

« La présence militaire à Sélestat a toujours été importante. Car la place de Sélestat a toujours été stratégique. Elle est le lieu de passage le plus étroit entre le piémont et le Ried, d'où l'importance de contrôler ce secteur », rappelle Raymond Muller, président de l'association des amis de la Bibliothèque humaniste. Il est aisé de comprendre pourquoi les deux armées d'outre-Rhin se sont âprement disputées ce secteur. C'est pourquoi Sélestat bénéficia de plusieurs infrastructures militaires. Avec la collaboration de la Bibliothèque humaniste, l'association « Mémoires de Sélestat » propose de redécouvrir l'histoire alambiquée de la caserne Schweisguth au travers de multiples documents.
L'édifice militaire est construit au pied des 350 hectares de vignes, à l'écart de la ville de Sélestat. Le chantier de la Koenig Karl Kaserne s'échelonne de 1876 à 1880. Elle fut ainsi dénommée en l'honneur de Charles I (1823-1832), roi du Wurtemberg de 1864 à 1891. Après l'occupation de Sélestat en 1871 par deux unités de Saxe, c'est le 2e bataillon du 8e régiment d'infanterie wurtembergeoise qui inaugurera cette nouvelle caserne.

Le nom de Schweisguth ne s'est pas imposé tout seul,
le choix était politique

Ce bataillon est remplacé en 1890 par le 8e Rheinische Jäger. Entre 1919 et 1933, la caserne reçoit successivement le 47e régiment d'infanterie, le 31e bataillon de chasseurs à pied, le 3e groupe de chasseurs cyclistes et le 29e bataillon de chasseurs à pied. Entre 1933 et 1940, elle est occupée par le 170e régiment d'infanterie. La caserne prendra le nom de François Charles Schweisguth en souvenir du défenseur de la ville en 1814. « Ce n'est pas un nom qui s'est imposé comme ça. Il était quasiment oublié à l'époque. C'est un trésorier payeur qui était de la famille de Schweisguth qui l'a soufflé au maire Auguste Stoffel. Symboliquement, ce choix n'est d'ailleurs pas innocent. Car baptiser une caserne construite par les Allemands du nom du défenseur français de Sélestat, ce n'était pas rien pour l'époque ! »
En parallèle, un bâtiment construit dans les années 1920 reçut la compagnie de gendarmerie départementale de Sélestat, la Maschinen-Gewehr Abteilung numéro 10, l'équivalent d'un escadron de gendarmes mobiles de nos jours. En 1985, elle fut détruite. Un nouveau bâtiment avec logements de fonction verra le jour. L'actuelle gendarmerie nationale sera mise en service en septembre 1986, rue de la Paix.

Un candidat aux municipales voulait la démolir

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la caserne reconvertie en hôpital est fort endommagée. Ses locaux servent, un temps, de logements sociaux. Jusqu'au début des années 80, les municipalités successives réfléchissent à l'opportunité de nombreux projets. Pierre Giersch pense à une maison de la jeunesse. Un centre de loisirs est évoqué, tout comme un regroupement des services municipaux. Président de l'association « Mémoires de Sélestat », Jean-Marc Husser se rappelle même d'une proposition extrême. « Joseph Logel, candidat aux municipales, voulait purement et simplement démolir la caserne. Finalement, le maire François Kretz préservera ce patrimoine sélestadien. »
En septembre 1990, les élèves du lycée polyvalent et les apprentis du centre de formation feront leur première rentrée dans ces locaux rénovés. Ce qui semble logique. Puisqu'ils feront leurs classes dans une caserne !

Vivien Montag
Du samedi 21 mars au samedi 28 mars. Exposition sur la caserne Schweisguth au lycée de 8 h à 12 h et de 14h à 17 h sauf dimanche 22 mars de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Entrée libre. A noter qu'une carte postale réalisée par le dessinateur Franck Gosselin sera disponible en tirage limitée à 300 exemplaires. Samedi 21 mars. Portes ouvertes du lycée Schweisguth de 8 h à 12 h. Mardi 24 mars. Conférence du colonel Pons à partir de 19 h 30 au lycée sur le thème de la place du commandant Schweisguth en 1814 à Sélestat et sur les différents régiments de passage à la caserne Schweisguth.
Édition du Jeu 19 mars 2009

Sélestat Enseignement Portes ouvertes et exposition

Sélestat Enseignement Portes ouvertes et exposition



Des images anciennes seront visibles le jour des portes ouvertes. DR

Le lycée Schweisguth organise ses journées portes ouvertes samedi 21 mars, en même temps que les lycées Koeberlé et Schwilgué. Cette journée permettra aux lycées de faire connaître leurs formations et atouts aux parents et élèves de 3e ainsi qu'à tout autre intéressé. En ce qui concerne le lycée Schweisguth, le partenariat avec Waldkirch sera également présenté, tout comme la rénovation des bâtiments. À noter que l'exposition historique sur la caserne Schweisguth débutera le même jour et se poursuivra jusqu'au 28 mars. Elle sera visible également ce dimanche 22 mars.

Exposition Voyage dans l'histoire de la caserne Schweisguth

Exposition Voyage dans l'histoire de la caserne Schweisguth


Voyage dans l'histoire de la caserne Schweisguth

Gérard Schenck, trésorier de Mémoires de Sélestat, Raymond Muller, membre du comité, Jean-Marc Husser et Marie-Claude Mathieu, proviseur, commentent les dessins de la caserne. Photo L.C.

Endroit stratégique entre la plaine et la montagne, entre le nord et le sud de l'Alsace, le lycée Schweisguth, dans l'ancienne caserne du même nom, prépare une exposition historique.

« Il est toujours intéressant de remettre au goût du jour le patrimoine », affirme Jean-Marc Husser, président de l'association « Mémoires de Sélestat ». L'association et le lycée présenteront une exposition sur l'histoire de la caserne Schweisguth du 21 mars au 28 mars. L'imposante bâtisse, alors dénommée « Koenig Karl Kaserne », fut construite entre 1876 et 1880 pour le 2e bataillon du 8e régiment d'infanterie wurtembergeoise. En 1890, ce dernier fut remplacé par le 8e Rheinische Jäger Bataillon, puis par différents régiments, après l'armistice dix-neuf ans plus tard. C'est à ce moment-là que la caserne fut baptisée « Schweisguth » en l'honneur du général défenseur de la ville en 1814 contre les Bavarois.
En 1945, la caserne tomba peu à peu dans l'abandon. Elle offrit un hébergement à de nombreuses familles dans le besoin avant d'être au cœur d'un combat politique dans les années 80, années pendant lesquelles l'ancien maire de Sélestat François Kretz et son adjoint Eugène Griesmar œuvrèrent en faveur de la conservation du bâtiment alors que d'autres souhaitaient plutôt le détruire. La caserne devint lycée professionnel et technique en 1990. Extraits de presse, tableaux prêtés par la Bibliothèque Humaniste et la mairie, objets d'époque, cartes postales de collectionneurs, correspondances entre le général Schweisguth et von Pappenheim (qui bombardait Sélestat) viendront illustrer l'histoire de cette caserne.

Y ALLER Exposition du 21 au 28 mars au Lycée Schweisguth, de 8 h à 12 h et de 14 h à 17 h ; dimanche 22 : de 9 h à 12 h et 14 h à 19 h.

Lara Charmeil

Caserne SCHWEISGUTH

Historique : Caserne construite entre 1876 et 1880 pour le 2e bataillon du 8e régiment d' infanterie wurtembourgeoise et appelée Koenig Karl Kaserne, ou caserne du roi Charles Ier du Wurtemberg ; après 1918 elle fut appelée caserne Schweisguth en l' honneur du défenseur de la ville en 1814 ; après 1940 l' armée abandonne la caserne Schweisguth

une mémoires de Selestat

Après le décès de Jacky Husser, survenu à l'âge de 58 ans et après une longue maladie, la ville de Sélestat, dans un communiqué, rend hommage à celui qui a travaillé avec passion à la Bibliothèque humaniste : « Durant 32 années, depuis 1977, Jacky Husser, disparu le 31 janvier, aura servi la collectivité et partagé son amour pour la ville de Sélestat comme assistant de conservation à la Bibliothèque humaniste. Chargé de l'accueil du public ainsi que de l'assistance des chercheurs et généalogistes, il mettait un point d'honneur à pouvoir répondre à toutes les interrogations. M. Jacky Husser a été enlevé par la maladie quelque temps avant son départ à la retraite. Homme de dialogue et ouvert d'esprit, sa disparition a grandement peiné non seulement les membres du conseil municipal mais aussi l'ensemble des employés qu'il côtoyait couramment au sein de la mairie. » Au revoir Jacky

lundi 18 janvier 2016

Merci Théo

Un Grand Merci théo pour avoir mis a notre disposition tout le matériel et outillages a l'occasion de l'exposition Mémoires De Selestat

La place de la victoire

La place de la Victoire à travers le siècle
La première exposition de la jeune association « Mémoires de Sélestat » se tient ce week-end au caveau Sainte-Barbe. La place de la Victoire, ses commerces et l'arsenal Sainte-Barbe sont à l'honneur.

Le caveau Sainte-Barbe est certainement l'un des bâtiments les plus emblématiques de Sélestat. Au fil des ans, le lieu est devenu l'un des coeurs de la ville. La place de la Victoire et ses commerces sont, eux, un des poumons économiques de la cité au moins depuis le siècle dernier. Et de nombreux commerces ont fait les beaux jours de ce quartier devenu zone piétonne sous la mandature du maire François Kretz en 1983. Les Sélestadiens nostalgiques se souviennent très certainement des anciennes enseignes de la place. Qui ne se remémore pas du Louvre alsacien et de sa magnifique bâtisse ? Qui n'a pas été cherché des graines chez Kaelbel ? Qui n'a pas été garnir son panier aux Petites Halles ou au Printania ? Qui n'a pas été se chausser chez Schoepf ? Qui n'a pas admiré le travail de l'ébéniste Victor Gall ? Qui encore n'a pas croqué dans une Narreklepffer de la boucherie Jaegli ? Mais qui sait, en revanche, que le caveau Sainte-Barbe possède un passé militaire ? L'arsenal était en effet un des plus importants stocks de munitions d'Alsace après l'invasion des Suédois. De belles pages de l'histoire de Sélestat se sont aussi écrites dans le quartier comme lors du jour de la libération de la ville. Un défilé sera mené avec le général De Lattre de Tassigny et le général de Goislard de Montsabert.
Pour sa première exposition, l'association « Mémoires de Sélestat », forte d'une quinzaine de membres, a choisi de mettre à l'honneur la place de la Victoire et le caveau Sainte-Barbe. « Le caveau Sainte-Barbe est le lieu où régulièrement les associations sont mises à l'honneur », indique Jean-Marc Husser, président de l'association.
L'exposition de la place de la Victoire rappelle la période du début 1900 jusqu'à nos jours aux travers de photographies anciennes et de cartes postales mais aussi grâce aux prêts de nombreux objets prêtés par le collectionneur scherwillerois Théo Meyer. Pour chaque corps de métier, Théo Meyer s'est attaché à présenter les outils correspondants.
Lors du vernissage de l'exposition ce soir, Pierre Schaetlzé sera fait membre d'honneur de l'association. « J'ai toujours eu un soutien sans faille de M. Schaetzlé pour les 14 expositions que j'ai menées jusqu'à présent. » Marcel Bauer, maire de Sélestat, recevra également sa carte de membre.
L'association « Mémoires de Sélestat » proposera une nouvelle exposition du 21 au 28 mars concernant l'histoire de la caserne Schweisguth. « Nous aimerions aussi être partenaire de la ville de Sélestat pour le 80e anniversaire du corso fleuri. »

Vivien Montag
Exposition du 16 au 18 janvier. L'association « Mémoires de Sélestat » et Théo Meyer présentent l'exposition « La place de la Victoire et son siècle passé » au caveau Sainte-Barbe de Sélestat de 10 h à 12 h et de 14h à 19 h. Entrée libre.
Édition du Ven 16 jan. 2009

Selestat exposition

Sélestat Exposition L'arsenal Sainte-Barbe et son environnement


Sélestat Exposition L'arsenal Sainte-Barbe et son environnement

Jean-Marc Husser a rassemblé des outils des anciens commerçants et artisans de la place de la Victoire. Ici une machine à coudre du cordonnier Schoepff. Photo BH

La nouvelle association « Mémoires de Sélestat » présente une exposition montrant l'évolution de la place de la Victoire et de l'Arsenal Sainte-Barbe au siècle dernier.

« Il y a régulièrement des expositions au caveau Sainte-Barbe, mais jamais une exposition n'a été consacrée à ce lieu historique de Sélestat. J'ai voulu réparer cela, » explique Jean-Marc Husser, président de la nouvelle association « Mémoires de Sélestat ».
L'association a donc rassemblé un certain nombre de photos montrant la place et l'arsenal au fil du 20e siècle.
L'ensemble est complété par des stands montrant les outils des différents corps de métiers et des commerces de la place de la Victoire. Théo Meyer de Scherwiller présente une partie importante de ses trésors qui côtoient des publicités anciennes de la place de la Victoire.
Les anciens Sélestadiens retrouveront des vues de l'ancien bâtiment du Louvre, un grand magasin local qui a été démoli pour laisser la place à Printania, puis à Prisunic, puis à Codec, ensuite à Intermarché pour finalement accueillir Intersport et l'agence sélestadienne de votre journal L'Alsace.
Ils retrouveront aussi des enseignes disparues comme celle la droguerie Taglang, des vêtements Haug ou des Petites Halles. Ou du mobilier et des marqueteries de l'ébéniste Victor Gall.
Une véritable plongée dans l'histoire du centre ville de Sélestat.

Y ALLER Du vendredi 16 janvier au dimanche 18 janvier de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Vernissage vendredi 16 janvier à 17 h 30.

histoire Sainte-Barbe

Histoire Sainte-Barbe sur le devant de la scène


Le charme de la place de la Victoire sous la neige. L'ancien arsenal Sainte-Barbe sera un des monuments de la place mis en valeur par l'association mémoires de Sélestat lors de sa première exposition. Photo Françoise Marissal

Portée sur les fonts baptismaux le 24 novembre dernier, l'association Mémoires de Sélestat organise avec le soutien de L'Alsace sa première exposition.
Celle-ci aura lieu au caveau Sainte-Barbe du 16 au 18 janvier.
On y découvrira, à travers d'anciennes affiches et des photos, la vie et l'évolution de la place de la Victoire à travers un siècle.

Mémoires Vives

Mémoires vives

Mémoires vives
L'association « Mémoires de Sélestat » a vu le jour lundi soir. Pour sa deuxième réunion de présentation, Jean-Marc Husser avait donné rendez-vous à toutes celles et ceux qui, comme lui, aiment la ville de Sélestat. Les objectifs de l'association ont été dévoilés.

Forte de plus d'une trentaine de personnes présentes, l'assemblée générale constitutive et la composition du bureau de l'association « Mémoires de Sélestat » se sont faites dans une ambiance chaleureuse et constructive.

Une maison ou un
musée du patrimoine ?

Anne Deschamps, adjointe au maire, chargée de la culture et représentant la municipalité, s'est dite très confiante pour cette association. L'élu a assuré du soutien de la municipalité pour l'avenir. De nombreux responsables associatifs avaient répondu présents, amis de la bibliothèque en tête, ainsi que son président, et Hubert Meyer, conservateur en chef de la bibliothèque en vue d'échanges divers.

L'objectif de l'association « Mémoires de Sélestat » est de mettre en valeur et de promouvoir l'histoire de la ville de Sélestat ainsi que les personnalités qui font ou qui en ont fait l'histoire. L'association organisera ainsi des expositions, colloques et manifestations diverses.
Les documents réunis par l'association pourraient à terme servir à la création d'une maison ou d'un musée du patrimoine. La bibliothèque ne pouvant plus tout entreposer, malgré la générosité de nombreux donateurs.
Jean-Marc Husser, qui a été élu président, a souhaité qu'un véritable partenariat avec l'office de la culture puisse se mettre en place.
A noter que les projets ne manquent pas. En janvier 2009, l'association « Mémoires de Sélestat » présentera une exposition mettant à l'honneur la place de la Victoire et l'arsenal Sainte-Barbe.

Composition du bureau de l'association Mémoires de Sélestat : Jean-Marc Husser, président, Claude Ach, vice-président ; Gérard Schenck, trésorier ; René Fuchs, adjoint ; Claude Schirlen, secrétaire ; Marcel Rebhuhn, adjoint ; Raymond Muller, Stéphane Romy, Gaby Carl Schorn, Bernard Anna et Annie Baumann, assesseurs. Adhésion : une cotisation de 15 € est demandée. Contact : association « Mémoires de Sélestat », 20 rue des Glycines 67 600 Sélestat.
Édition du Jeu 27 nov. 2008 DNA s

Le logo Mémoires de Selestat


Sélestat Histoire Beatus, entre le sapin, le dahlia, l'oignon et le château





Le logo de l'association Mémoires de Sélestat représente les traits forts de l'histoire de la ville. 

Née en novembre, l'association « Mémoires de Sélestat » met en circulation sa carte de membre, dessinée par Jean Risacher.

La haute silhouette découpée du massif du Haut-Koenigsbourg avec son château, qui fut propriété de la Ville avant d'être offert à Guillaume II, constitue le fond ; un sapin stylisé, le château d'eau historique, un dahlia, un oignon, ces cultures qui ont marqué ou marquent encore la tradition locale, et un portrait de Beatus Rhenanus complètent le décor.
Tous ces symboles forts de la ville et de l'histoire de Sélestat sont présents sur le logo que vient de se donner la toute jeune association « Mémoires de Sélestat ». Le document est parachevé par le « M » enluminé de « Mémoires », évoquant la bibliothèque humaniste.
« Nous voulions faire apparaître tous ces symboles. Nous avons laissé le soin au dessinateur Jean Risacher de les mettre en scène », explique le président fondateur Jean-Marc Husser. Ce logo orne un bristol de 13 cm par 8,5 cm qui servira de carte de membre.
Depuis son lancement, l'association recense déjà une quarantaine d'adhésions. Elle se fixe pour objectif de doubler ce nombre en 2009.
D'ici à quelques jours aura lieu la première exposition de l'association : « La place de la Victoire et son siècle d'histoire », du 16 au 18 janvier, au caveau Sainte-Barbe, avec le soutien de L'Alsace. L'occasion de retrouver les anciens commerces qui dessinaient le périmètre de la place : chapelier, grainetier, droguiste, hôtel, aujourd'hui disparus, mais aussi les bouchers, chausseur, bijoutier, pâtissier, encore présents.

Patrimoine de SELESTAT

Patrimoine

Jean-Marc Husser fonde son association


L'association « Mémoires de Sélestat » a été créée le 24 novembre. Jean-Marc Husser en est le président fondateur. Une trentaine de personnes ont participé à l'assemblée générale constitutive où Anne Deschamps, adjointe au maire chargée de la Culture a exprimé le soutien de la municipalité.
L'objectif de l'association est de « mettre en valeur ou de promouvoir l'histoire de Sélestat, de personnalités qui font ou on fait l'histoire, au travers d'expositions, de colloques et manifestations diverses », explique Jean-Marc Husser.
Il précise également : « Les documents remis par l'association pourrait à terme servir à la création d'une maison ou d'un musée du patrimoine, la bibliothèque ne pouvant plus tout entreposer, malgré la générosité de nombreux donateurs ».
Le nouveau président a souhaité la mise en place d'un partenariat avec l'office de la Culture. Parmi les projets de 2009, la mise à l'honneur de l'arsenal Sainte-Barbe.
La cotisation a été fixée à 15 €.
Le bureau de l'association : vice-président : Claude Ach ; trésorier : Gérard Schenck ; adjoint René Fuchs ; secrétaire : Claude Schirlen ; adjoint : Marcel Rebhuhn ; assesseurs : Raymond Muller, Stéphane Romy, Gaby Carl, Anna Bernard, Anny Baumann.Photo: Journal ALSACE

  EXPOSITION AU CAVEAU SAINTE BARBE A SÉLESTAT   Grâce à la collection privée de M. Patrice ZEHRFUSS, membre de l'association "MÉM...