Le patrimoine au fil des pas
L'agréable balade concoctée par l'office de la culture de Sélestat et l'association Alsacollections à l'occasion des Journées du patrimoine a connu un important succès, hier, tout en offrant de bien belles surprises.
Hier, à l'occasion des Journées du patrimoine, le secteur du centre-ville allant de la tour de l'église Saint-Georges à la Tour Neuve s'offrait à des centaines, voire des milliers de promeneurs avides de découvertes patrimoniales.
Si ce patrimoine est présent toute l'année, cette journée donne l'occasion d'en découvrir quelques faces cachées et offre la possibilité de le faire sans la présence de voitures. En effet, l'ensemble du parcours avait été placé en zone piétonne pour permettre à tous de pouvoir apprécier, à chacun de ses pas, ces décors devant lesquels on passe journellement sans vraiment lever la tête. C'est dans cette optique que milite l'association Trajets : « Rendons tout le centre-ville historique convivial en créant une zone prioritaire », lance Claude Rollin, présent dans les jardins de la Lieutenance, tout comme Liliane Hoechstetter, qui expose quelques belles photos sur le patrimoine en fête.
L'ascension de la tour de l'église Saint-Georges, avec son escalier en grès de 81 marches, offre une perspective inédite sur la ville, ainsi que la vue sur l'imposante charpente de la nef. On retrouve une charpente remarquable à l'hôtel d'Ebersmunster, où l'association Mémoires d'Alsace et Jean-Marc Husser exposent quelques photos et cartes postales anciennes du lieu et du quartier. A côté, la maison du pain d'Alsace et la bibliothèque humaniste ouvrent leurs portes et leurs collections.
Après la visite de la cave voûtée de la galerie de La ligne bleue, d'un escalier à vis en bois, de l'église Sainte-Foy et du jardin du dahlia, c'est par une petite porte que l'on pénètre dans la cave des Jésuites. Ce quasi-labyrinthe, avec ses dizaines de petites pièces, plonge les visiteurs au cœur des profondeurs de la ville pour déboucher à nouveau rue Sainte-Foy.
Inédit, lui aussi le passage qui permet, à partir de la rue du Marteau de rejoindre la rue du Foulon. Remontée vers la place des Moulins, où sont exposés une ancienne moissonneuse et de vieux tracteurs, avant de rejoindre, après un long couloir, une petite cour intérieure donnant sur une belle charpente ouvragée. Au 13, rue des Chevaliers dans un immeuble d'apparence assez récente, on découvre un escalier en grès à vis. Puis armé de patience, selon la file d'attente du moment, on peut entamer l'ascension de la Tour Neuve, offrant un point de vue remarquable. Retour vers la Poste où la tour d'angle est ouverte et d'anciens plans et divers objets présentés.
Au fond de l'impasse du Sapin, tapi au fond la cave, l'illustrateur Jean Risacher croque, sans modération, l'actualité du moment. La dernière ligne droite est engagée avec l'hôtel de Ville, ses grands tableaux et sa salle des mariages, le temple protestant et la sous-préfecture qui ouvre salons privés et jardins.
Ch. G.
Édition du Lun 21 sept. 2009
L'agréable balade concoctée par l'office de la culture de Sélestat et l'association Alsacollections à l'occasion des Journées du patrimoine a connu un important succès, hier, tout en offrant de bien belles surprises.
Hier, à l'occasion des Journées du patrimoine, le secteur du centre-ville allant de la tour de l'église Saint-Georges à la Tour Neuve s'offrait à des centaines, voire des milliers de promeneurs avides de découvertes patrimoniales.
Si ce patrimoine est présent toute l'année, cette journée donne l'occasion d'en découvrir quelques faces cachées et offre la possibilité de le faire sans la présence de voitures. En effet, l'ensemble du parcours avait été placé en zone piétonne pour permettre à tous de pouvoir apprécier, à chacun de ses pas, ces décors devant lesquels on passe journellement sans vraiment lever la tête. C'est dans cette optique que milite l'association Trajets : « Rendons tout le centre-ville historique convivial en créant une zone prioritaire », lance Claude Rollin, présent dans les jardins de la Lieutenance, tout comme Liliane Hoechstetter, qui expose quelques belles photos sur le patrimoine en fête.
L'ascension de la tour de l'église Saint-Georges, avec son escalier en grès de 81 marches, offre une perspective inédite sur la ville, ainsi que la vue sur l'imposante charpente de la nef. On retrouve une charpente remarquable à l'hôtel d'Ebersmunster, où l'association Mémoires d'Alsace et Jean-Marc Husser exposent quelques photos et cartes postales anciennes du lieu et du quartier. A côté, la maison du pain d'Alsace et la bibliothèque humaniste ouvrent leurs portes et leurs collections.
Après la visite de la cave voûtée de la galerie de La ligne bleue, d'un escalier à vis en bois, de l'église Sainte-Foy et du jardin du dahlia, c'est par une petite porte que l'on pénètre dans la cave des Jésuites. Ce quasi-labyrinthe, avec ses dizaines de petites pièces, plonge les visiteurs au cœur des profondeurs de la ville pour déboucher à nouveau rue Sainte-Foy.
Inédit, lui aussi le passage qui permet, à partir de la rue du Marteau de rejoindre la rue du Foulon. Remontée vers la place des Moulins, où sont exposés une ancienne moissonneuse et de vieux tracteurs, avant de rejoindre, après un long couloir, une petite cour intérieure donnant sur une belle charpente ouvragée. Au 13, rue des Chevaliers dans un immeuble d'apparence assez récente, on découvre un escalier en grès à vis. Puis armé de patience, selon la file d'attente du moment, on peut entamer l'ascension de la Tour Neuve, offrant un point de vue remarquable. Retour vers la Poste où la tour d'angle est ouverte et d'anciens plans et divers objets présentés.
Au fond de l'impasse du Sapin, tapi au fond la cave, l'illustrateur Jean Risacher croque, sans modération, l'actualité du moment. La dernière ligne droite est engagée avec l'hôtel de Ville, ses grands tableaux et sa salle des mariages, le temple protestant et la sous-préfecture qui ouvre salons privés et jardins.
Ch. G.
Édition du Lun 21 sept. 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire